Le guide ultime de l’alimentation

Au sommaire :

On vous a menti : la nourriture et les fausses idées

Il ne faut pas manger entre les repas, ni sauter de repas

A suivre ce précepte, on se retrouve à manger à heures fixes en dehors de toute sensation de faim et de plaisir. Et lorsqu’on a vraiment faim, on se frustre sous prétexte que ce n’est pas l’heure. La règle d’or : manger quand vous avez faim et arrêtez-vous quand vous êtes rassasiée.

Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée

Pas sur : alors que le breakfast anglais est connu pour être copieux, l’obésité a doublé en vingt ans en Angleterre. En Espagne, où le plus gros repas se prend tard dans la soirée, l’obésité est moins fréquente.

On doit manger équilibré a chaque repas

Pendant des siècles, l’humanité a survécu en mangeant des fruits et légumes en été et des féculents en hiver. Si on n’a plus faim après un repas, inutile de se forcer à avaler une pomme. L’équilibre se fait sur la journée, la semaine, voire le mois.

Au régime, mieux vaut manger chez soi et éviter de sortir le soir

Sur le long cours, une telle discipline n’est pas tenable (95% des patients qui ont suivit un régime ont repris leur poids – ou davantage – cinq ans après). Des études ont montré qu’un individu qui prend du plaisir à manger est vite rassasié.

Je peux manger autant de légumes que je veux, ça ne fait pas grossir

Par quel miracle un saladier de petits pois ne ferait-il pas plus grossir qu’une seule cuillerée de ces mêmes petits pois ? L’idée que de manger beaucoup d’aliments autorisés évite d’avoir envie de manger des aliments interdits (chocolat, fromages, gâteaux etc.) est un leurre : non seulement, vous mangez en grande quantité des choses qui ne vont font pas vraiment plaisir. Mais surtout, vous vous exposez à des craquages incontrôlables (et répétés).

Je peux me permettre les gourmandises puisque je fais du sport

Le seul exercice physique, s’il est bénéfique, ne produit que peu d’effets sur le poids (on gagne en muscles ce que l’on perd en graisse). Alors inutile de se dépenser frénétiquement dans l’espoir de pouvoir ensuite se lâcher sur le pot de crème glacé. D’autant que pour éliminer un Esquimau avalé en deux minutes, il faut nager au moins une heure.

Plus on mange light, plus on maigrit

Là où, bridée par sa culpabilité, on ne s’autoriserait que deux ou trois biscuits classiques, on se lâche sur le paquet de light. Autre effet : les édulcorants créent une habitude au goût sucré. Avaler un simple verre d’eau nature devient un défi…

Pour mincir, il faut supprimer tous les aliments caloriques

Les calories ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte quand on mange : minéraux, vitamines, acides gras… doivent guider vos choix. Ainsi, un verre de champagne (calories vides) et une poignée de noix de cajou (calories pleines) représentent le même apport calorique, mais pas le même apport nutritif.

La tendance Slow Food c’est quoi ?

Le slow food, c’est d’abord une association, née au cœur du Piémont en 1989 à l’initiative de Carlo Petrini, journaliste, critique gastronomique et sociologue italien. Un pied-de-nez à la culture du fast-food et à la monotonie de nos repas, faits de surgelés et de yaourts, souvent pris sur le pouce. Celui qui mange slow food doit donc aimer les plaisirs de la bonne chère, prendre son temps pour manger à table, privilégier les produits frais, dits de terroir. Le slow food, c’est aussi une façon de lutter contre les mastodontes de la restauration rapide et les grandes entreprises agroalimentaires, à qui le consommateur de slow food reproche volontiers l’uniformisation de leurs plats et produits. Une façon aussi de promouvoir la biodiversité agricole et les techniques de fabrication traditionnelles, les recettes régionales ancestrales.

Le slow food au quotidien

Manger slow food au quotidien, c’est tout simplement s’impliquer dans ses choix alimentaires, cuisiner des plats «bons au goût». Plusieurs conseils sont ainsi prodigués aux consommateurs intéressés : se rapprocher des producteurs locaux de sa région, faire déguster certains produits à sa famille et ses amis. «Le budget élevé est souvent mis en cause dans ce type d’alimentation, il est à noter que depuis une trentaine d’années, le budget consacré à l’alimentation a baissé considérablement (de 25% en 1960, la part des dépenses consacrée à l’alimentation à domicile dans le budget des ménages est passée à12%) tout est une question de priorités.

11 gestes pour mieux manger

  1. Faites-vous plaisir : prenez le temps de déguster.
  2. Fêtez les saisons à table. Redécouvrez les saveurs particulières des produits de chaque saison.
  3. Mangez local. Préférez les productions régionales.
  4. Cultivez vous-même certains produits.
  5. Rencontrez des agriculteurs, commerçants spécialisés et compétents.
  6. Soyez curieux. Posez des questions dans les magasins, les restaurants…
  7. Choisissez avec soin vos viandes et renseignez-vous sur le type d’élevage (pastoral ou industriel)
  8. Mangez des produits variés.
  9. Préférez les produits moins transformés.
  10. Cuisinez ! C’est une façon d’apprécier les saveurs et de manger moins cher.
  11. Eduquez votre entourage au plaisir de manger.

N’essayez pas de le pratiquer comme un régime : vous perdrez certes plusieurs kilos en quelques semaines, mais ils reviendront assez vite après la fin du jeûne, du moins s’il n’est pas suivi d’une alimentation adéquate.

Jeûner pour une meilleure hygiène de vie

Qu’est-ce que le jeûne ?

C’est une privation de toute alimentation. Plusieurs jours à ne prendre aucune nourriture et à ne boire que de l’eau. Les effets vont varier en fonction du type de jeûne effectué. Si les débuts sont durs, la faim disparaît généralement au bout de deux ou trois jours.

Des visées thérapeutiques

Le jeûne court (24 à 48 heures) entraîne un repos organique suivi généralement d’un rééquilibrage des fonctions naturelles, d’une baisse de l’appétit et des besoins en excitants, qui permettent de tenir facilement une bonne hygiène de vie le reste de la semaine.
Quand le jeûne s’allonge et dure une semaine, une perte de poids s’ajoute à ces effets. Le jeûne de longue durée (plus d’une semaine) est clairement à visée thérapeutique. Sa pratique reste toutefois controversée.
Elle connaît peu de partisans en France, mais dans de nombreux pays, il existe des cliniques spécialisées. Si cela vous intéresse, renseignez- vous au préalable sur le sérieux de ces centres : attention aux charlatans ou aux dérives sectaires. Dès que l’organisme a fini la digestion du dernier repas et réparti les nutriments, commence un processus de consommation des réserves pendant que les cellules des tissus diminuent pour céder une partie de leur contenu. L’organisme consomme le glucose dont les réserves énergétiques s’épuisent vite, les protéines cèdent des acides aminés. Les réserves graisseuses baissent. Le corps se met ensuite au repos et consomme ses excédents en glycogène. Ce n’est qu’ensuite que le jeûne provoque une digestion interne de nombreux éléments cellulaires dont l’organisme se trouve alors allégé. Par cet allégement cellulaire, il soignerait ainsi les rhumatismes, traiterait l’hypertension, améliorerait la qualité du sommeil et contribuerait au traitement de la pancréatite aiguë. Il serait aussi excellent pour prévenir des risques de cancer. Quoi qu’il en soit, pas question d’entamer un jeûne sans avoir consulté son médecin.

Les précautions à prendre avant de jeûner

Le jeûne est une privation de nourriture. Mais il faut au contraire boire beaucoup d’eau pendant toute la durée du jeûne. L’organisme a aussi besoin d’être ménagé face à ces changements : l’alimentation des jours précédents doit être réduite progressivement. De la même manière, un jeûne ne s’arrête pas brutalement et il faut revenir à une alimentation normale graduellement. Avant de décider d’une abstinence complète ou partielle, il est recommandé de vérifier son état de santé auprès d’un médecin, particulièrement pour les personnes sous médication. Si être maigre n’est pas une contre-indication, en revanche le diabète est incompatible avec une telle pratique. Au-delà d’un jeûne de trois jours, il est nécessaire de se faire surveiller par un médecin.

Les bienfaits cachés de l’ail

Ne dit-on pas “Qui a de l’ail dans son jardin n’a pas besoin de médecin” ?
Véritable révélateur de goût en cuisine, élément indispensable de la gastronomie moderne, l’ail n’en est pas moins un formidable allié de notre santé.

Depuis le début de notre ère, aux alentours de 1 500 av JC, toutes les grandes civilisations ont domestiqué l’ail et ont bénéficié de ses bienfaits. Des bienfaits certes culinaires mais aussi thérapeutiques.

L’ail est reconnu pour ses nombreux bienfaits vertus médicinaux préventifs et curatifs.

L’ail fluidifie le sang.

L’ail contient de l’adénosine. Cette substance éclaircit le sang, favorise la dilatation des vaisseaux et évite la formation de caillots.
bienfaits ail

Des actions anticancéreuses scientifiquement prouvées

Une étude menée dernièrement par l’INRA a mis en avant le rôle de l’ail dans la prévention des cancers.

Ses composés soufrés ainsi que des substances comme l’ajoène et « l’allicine » exercent un effet préventif contre les cancers digestifs.

Prévention des maladies cardiovasculaires

En plus de ses propriétés, l’ail concoure à équilibrer le taux de cholestérol.

En effet, les bénéfices de l’ail sur le système cardiovasculaire sont connus depuis longtemps, les esclaves des pyramides égyptiennes prenaient une ration d’ail par jour pour une meilleure résistance.

Partenaire “beauté” et “mange graisse”

L’ail stimule le système immunitaire, fortifie les os et améliore l’état de la peau, des cheveux, des ongles et lutte même contre la cellulite par sa composition riche en vitamines, minéraux et oligo-éléments.

Des effets antiseptiques et anti-inflammatoires

Déjà utilisé depuis plusieurs siècles dans les monastères pour soigner les blessures, l’action antiseptique de l’ail est reconnue aujourd’hui par la science. En effet, “l’allicine” essence contenue dans l’ail bloque deux groupes d’enzymes présentes dans les bactéries. Elle agit sur les piqûres de moustiques et les morsures.

Sans oublier que l’ail est réputé « chasser le mal », à savoir les vampires et les zombies ! Raison de plus pour en avoir toujours à portée de main !

On dit d’eux que ce sont de bonnes bactéries. Les probiotiques sont effectivement des micro-organismes vivants présents dans la flore intestinale et jouant un rôle bénéfique sur l’ensemble du corps humain. Ils proviennent des aliments que l’on ingère ou des compléments alimentaires régulièrement consommés.

Les multiples bénéfices des probiotiques

Leurs vertus sont nombreuses : confort digestif, renfort du système immunitaire, meilleure assimilation des vitamines ou protection de l’intestin. Ils agissent également sur la peau, le système ostéo-articulaire ou les intolérances alimentaires. Il est aussi fortement recommandé de prendre des probiotiques lors d’un traitement antibiotique. Leur consommation est sans danger : aucun effet secondaire contre-indication n’est à signaler.

Dans quoi se trouve les probiotiques ?

Les probiotiques sont naturellement présents dans certains aliments comme les yaourts,
le lait fermenté, les jus, le chou, la choucroute, les fruits, les légumes verts, le soja, les germes de blé, la levure de bière ou les céréales. Mais on les trouve également dans quelques levures telles que les Saccharomyces boulardii ou dans des bactéries de type Lactobacillus et Bifidobacterium.

Les bienfaits du miel

Apprécié pour son goût sucré, parfois piquant, sa texture à la fois épaisse et douce, le miel plaît aussi pour ses vertus thérapeutiques.
Sombre ou clair, coulant ou résistant aux coups de cuillère des gourmands, le miel se récolte depuis l’Antiquité. Utilisé pendant longtemps comme un médicament pour soigner les troubles digestifs, les états grippaux ou encore pour accélérer la cicatrisation, le miel fut aussi le premier morceau de sucre des Européens avant la découverte du sucre de canne et de betterave.

miel-bienfaits-vertusLes différents miels

Comme vin et fromage, le miel se décline en diverses saveurs et consistances. Le premier critère de sélection sera donc sa provenance. Les abeilles le produisent à partir du nectar de fleurs ou du miellat de pucerons, récolté notamment sur les arbres (sapin et chêne). De ces plantes naissent différentes textures et couleurs. Le miel d’acacia est ainsi connu pour sa belle fluidité, celui de sapin pour sa couleur brune et sa saveur «résinée», riche en oligoéléments, tandis qu’une pâte épaisse, presque blanche, caractérise le miel de lavande. «De montagne» (Vosges, Pyrénées…), il présente un aspect crémeux et une couleur jaune ou ambrée. Quant au miel de romarin, il se distingue par sa couleur claire et sa texture liquide.
Les apiculteurs exploitent aussi le pollen et la gelée royale, autres richesses tirées des ruches. Très prisées, ces denrées sont pourtant menacées par la disparition des abeilles, constatée depuis une dizaine d’années, notamment en France. La production nationale de miel était en effet de 33 000 tonnes en 1995. En 2008, elle ne s’élevait plus qu’à 20 000 tonnes.

Les qualités nutritionnelles du miels

Sa principale caractéristique, c’est un pouvoir sucrant supérieur pour moins de glucides. 100 % naturel, le miel est fabriqué sans addition d’eau (il en contient déjà 20 %), d’arômes ou de substances chimiques. Plus «sucrant» que le sucre qu’on utilise dans les yaourts ou les gâteaux, le miel est aussi moins calorique, puisqu’il contient 75 % de glucides contre 100 % pour le sucre. Soit 60 calories pour 20 grammes de miel, contre 80 calories pour 20 grammes de sucre… le miel contient divers sels minéraux et oligoéléments.

Les vertus thérapeutiques du miel

Rien n’est prouvé scientifiquement. La diminution du mal de gorge par le miel ou la propolis n’est pas démontrée, par exemple. Ce qui est sûr, c’est qu’il est très digeste (davantage que le sucre) et donc conseillé pour les troubles digestifs. Par ailleurs, le miel aide à fixer les sels minéraux tels que le calcium, le magnésium, ou le phosphore, ce qui est bénéfique pour la flore intestinale.

Couleur et consistance du miel : des critères de choix

Plus un miel est foncé, plus il est corsé et riche en minéraux. Plus un miel est liquide, plus il est riche en fructose, comme le miel d’acacia.

Les sucres alternatifs light : voici comment remplacer le sucre !

Le sirop d’érable : exotique et antioxydant

C’est quoi ? Un classique au Canada issu de la sève brute de l’érable.
On en fait quoi ? On en met sur les muffins, pancakes, ou dans une vinaigrette.
L’avis d’une diététicienne : “Riche en potassium, calcium et phosphore, bourré d’antioxydants, cet édulcorant naturel est moins calorique que le miel.”

Le fructose : parfait pour les sportifs

C’est quoi ? Un sucre d’origine naturelle (fruits, miel), vendu en poudre.
On en fait quoi ? Le même usage que le saccharose.
L’avis d’une diététicienne “Son pouvoir sucrant est supérieur de 30% à celui du sucre, il agit comme un sucre lent, d’où son intérêt pour les sportifs. S’il ménage les dents, il peut provoquer des ballonnements.”

Le sirop d’agave : no fringale !

C’est quoi ? Blond clair, il est extrait de la sève d’un cactus mexicain.
On en tait quoi ? On le mélange aux laitages, compotes, crêpes ou pâtes â gâteaux.
L’avis d’une diététicienne : “Composé à 90% de fructose (sucre naturel du fruit), il associe pouvoir sucrant élevé et index glycémique bas : zéro effet sur la glycémie, zéro risque de fringale.”

Le sucre intégral : petit gout de réglisse

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C’est quoi ? Le rapadura (son nom brésilien) est un jus de canne à sucre déshydraté au goût de caramel et réglisse.
On en lait quoi ? Il est plus adapté aux compotes qu’aux gâteaux (il se mélange mal) ou au thé.
L’avis d’une diététicienne “Non transformé, non raffiné, le sucre de canne complet conserve tous les minéraux et vitamines B de la canne à sucre. Aussi calorique que le sucre, il a le même pouvoir sucrant.”

Le xylitol de bouleau : deux fois moins calorique que le sucre

C’est quoi ? Utilisée dans les pays nordiques, cette poudre est extraite de l’écorce de l’arbre.
On en fait quoi? li convient au café du matin et au yaourt du soir. Gare à la cuisson son pouvoir sucrant augmente du 30 â 50%.
L’avis d’une diététicienne “Sans minéraux ni fibres, il est deux fois moins calorique que le sucre. Non cariogène, il peut cependant entraîner un inconfort digestif. ”

Et la stevia dans tout ça ?

Le rébaudioside A, l’édulcorant naturel issu de la stevia, plante du Paraguay, est autorisé en France dans les produits industriels et comme édulcorant de table depuis 2010. La boisson Fanta Still contient de la stevia, elle comprend 30% de calories en moins.

Par quoi remplacer la viande rouge ?

Quand on n’aime pas la viande rouge… par quoi la remplacer ?

Par du poisson

Côté protéines, le poisson fait jeu égal avec la viande rouge (18 à 20 g / 100 g). Des protéines qui contiennent tous les acides aminés dont l’organisme a besoin pour fabriquer et entretenir les tissus. Les poissons gras sont aussi riches en oméga-3, protecteurs du système cardiovasculaire.
Néanmoins, le poisson contient beaucoup moins de fer que la viande rouge: 0,5 mg/100 g contre 3 mg/100 g. Pour éviter les carences, vive les légumineuses (lentilles, pois chiches) pour le fer, les agrumes et les brocolis dont la vitamine C augmente l’absorption du fer.

Par du tofu

remplacer-viande-rougeNon seulement cette pâte blanche un peu fade, produite à partir de soja, apporte à l’organisme les acides gras insaturés qui luttent contre le mauvais cholestérol, mais elle contient un peu de fibres et deux fois plus de magnésium que la viande. En revanche, bien qu’il soit concentré en minéraux, le tofu contient moitié moins de protéines que le boeuf (12,5 g/100 g contre 25 g / 100 g). Pour éviter les carences équilibrez un repas à base de tofu, en le combinant à d’autres aliments protéinés tels que les céréales (pain. riz. pâtes alimentaires), les produits laitiers ou les crustacés.

Par du poulet

Plus maigre que la viande rouge, la volaille est aussi riche en protéines (25 g/100 g) et en vitamine B12 « antianémie » (100 g de poulet = 90% des apports quotidiens conseillés). Cependant, le poulet contient près de trois fois moins de fer que le steak de boeuf et moins de zinc (nécessaire à la croissance et à l’immunité). Pour éviter les carences cherchez du fer dans le poisson, les légumes secs et le chocolat noir (12 mg/100 g). Et du zinc dans les céréales et les poissons gras (sardine, saumon, thon).

20 ingrédients à avoir toujours chez soi

ingredients indispensablesLes lentilles : En grains, froides ou en graines germées, elles sont riches en protéines, fibres, fer, vitamines B.
L’avoine : Dans une soupe, un laitage ou cuit façon porridge, il est riche en protéines, en fibres, en lipides à dominante insaturée, en vitamines B.
Le petit épeautre : Se consomme avec viandes, poissons ou avec des légumineuses : en muesli et porridge
pour les flocons. Riche en vitamines B, B5, PP, en magnésium et calcium.
La farine de blé T80 : Semi-complete, elle peut être utilisée seule ou avec d’autres farines (seigle, petit épeautre,
sarrasin…). Riche en germes de blé, en fibres douces et en nutriments.
L’huile d’olive : 2à3 c. à s./jour. Elle contient polyphénols et antioxydants.
L’huile de colza : Assaisonne crudités, légumes cuits, pâtes ou poissons, mais après la cuisson car elle ne doit pas être chauffée. C’est une source de vitamines E et d’oméga-3.
La purée d’amande blanche : (en magasin bio) Elle peut se substituer au beurre, dans une mayonnaise ou dans une soupe. Riche en protéines, calcium, potassium et vitamine B3.
Les figues fraîches et sèches : A manger en collation ou à intégrer dans une salade, un plat, un gâteau… Elles favorisent le transit, comme le pruneau. C’est un concentré d’énergie, de micronutriments et de fibres.
Les pruneaux : Délicieux trempés dans de l’eau de fleur d’oranger, des gâteaux, yaourts… Ils confèrent fibres,
vitamines A, B9, C et oligoéléments.
Le sucre complet : Il est important de le choisir bio. Ses nutriments (potassium, magnésium, zinc, manganèse) lui contèrent sa couleur,
Les “laits” végétaux : Leur composition et leur utilisation varient “Laits” de soja, d’avoine, de quinoa, de noix de coco se marient au sucré comme au salé.
Les algues : En paillettes sur un poisson ou une salade, fraîches avec jus de citron, huile de sésame et herbes…
Elles sont riches en protéines et en vitamines (A. C. P. du groupe B).
Le vinaigre de cidre Bio :, pur et artisanal. Il est partait dans les crudités ou les salades. Ou à raison de 1 ou 2 c.
à c/jour seul ou dilué. Il est source de vitamines (A, B i. B2. C et P). de minéraux et d’enzymes.
L’arrow-root : On extrait de cette plante de la fécule, réduite en poudre. Diluée, elle devient un liant ou un épaississant.
Les sauces de soja : Le shoyu est plus doux que le tamari. Indispensables aux assaisonnements, elles apportent acides aminés, acides gras insaturés, fermenta de la flore intestinale…
Aromates et épices douces : Ils ont des vertus digestives et antiseptiques. Préférez les mélanges sans piment fort
à base de cumin, curcuma, cannelle, coriandre, graines de moutarde…
Sel fin et gros sel non raffiné :Consommer du sel gris, c’est taire une cure d’oligoéléments (magnésium, potassium, calcium). Préférez au sel pur des mélanges avec condiments gomasio (sel et sésame), sel aux épices ou algues séchées (kombu).
Le gomasio : c’est un mélange d1 part de sel marin gris et de g parts de graines de sésame légèrement grillées.
Il est riche en acides gras insaturés, vitamines E, B et acides aminés…
La levure maltée (levure de bière) : est un complément alimentaire naturel. Elle s’incorpore dans les sauces, soupes, purées, yaourts ou sur les salades.
Les thés vert et rouge : De la famille des acacias, le rooibos tire l’appellation de thé rouge de sa couleur ambrée, Infusez un mélange des deux.

Produits laitiers : leurs bienfaits, leurs dangers

Tout le monde a encore en tête les publicités destinées à vanter les bienfaits des produits laitiers. Aujourd’hui, les spécialistes sont divisés sur nos besoins en laitages. Explications.
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Récemment la consommation de laitages en général fait l’objet de sérieuses critiques sanitaires, après avoir été vantée comme une solution miraculeuse contre de nombreux maux, notamment l’ostéoporose. Mais entre thuriféraires et détracteurs, à qui se fier ?
Pour les autorités sanitaires françaises, cela a longtemps été un credo : les produits laitiers sont une source importante de calcium, un élément indispensable à l’entretien des os. Ils seraient incontournables dans l’alimentation des enfants, afin de leur garantir une croissance optimale, et très importants pour l’adulte et les personnes âgées, à qui ils permettraient de maintenir une bonne calcification osseuse. Ainsi, la plupart des nutritionnistes s’entendent pour affirmer que les laitages doivent être consommés quotidiennement, et vont même jusqu’à prôner la prise d’un laitage à chaque repas.

A l’opposé, certains nutritionnistes comme Thierry Souccar, auteur de Lait, mensonges et propagande soutiennent que la plupart des laitages, acidifiants, favorisent la fuite du calcium. Ils démontrent ainsi que les laitages ne sont pas, comme le laisse entendre une idée reçue, l’arme fatale antiostéoporose. Et que, au contraire, «au niveau auxquels ils sont officiellement conseillés – trois à quatre par jour –, les laitages peuvent favoriser les maladies cardiovasculaires, le diabète, le cancer de la prostate».
Cependant, l’Académie nationale de médecine, en accord avec l’OMS, a rappelé en avril 2008 l’importance du calcium issu des produits laitiers dans notre alimentation. Le débat reste donc ouvert !

Cancer et alimentation

Le constat est affligeant concernant les chiffres du cancer

cancer-chiffres-alimentationSelon les données publiées en février 2008 par l’INVS, l’Institut de veille sanitaire, le nombre de cancers a doublé entre 1980 et 2005, soit une augmentation annuelle moyenne de 2%.
Toujours selon l’INVS le nombre de nouveaux cancers diagnostiqués ne cesse d’augmenter :
– en 2009 : 346900 nouveaux cas de cancer ont été diagnostiqués
– en 2010 : encore 357700 nouveaux cas (+3,11% par rapport à l’année précédente)

La nouvelle génération est donc de plus en plus sujette à développer un cancer… le nombre de jeunes malades ne cessant de croître depuis trente ans en Europe ! Notre risque de développer un cancer est de plus en plus probable voire inévitable !

Actuellement 43 % de la population française risque de développer un cancer au cours de sa vie, ce chiffre ne cesse d’augmenter.

Selon les cancérologues, la principale raison de ce fléau : les pesticides dans l’alimentation

Les cancérologues accusent la pollution chimique (pesticides) d’être responsable d’une grande majorité de cancers.
L’INVS a publié très récemment une enquête qui a révélé que les Français ont plus de pesticides dans le sang que les Allemands et les Américains. Cette étude compléte un rapport publié en décembre dernier par l’association Générations Futures (ex MDRGF, Mouvement pour les droits et le respect des Générations Futures), qui avait déjà révélé une contamination généralisée des organismes des Français par des substances cancérigènes dans le cadre de leur campagne intitulée « Environnement et cancer ».

Que faire pour limiter les risques de cancer lié à l’alimentation ?

Peut être devrait-on se mettre à la consommation d’une micro-algue réputées pour ses effets contre le cancer ?
Sinon, commençons par laver et et éplucher les fruits et légumes qui est une bonne habitude, même si d’après certaines études il pourrait se révéler insuffisant voire inutile.
D’autre part, la meilleure façon de s’alimenter sainement reste la consommation de produits locaux (moins de transport équivaut à moins d’utilisation de produits chimiques), de saison et de préférence issus de l’agriculture biologique, laquelle garantit des produits sains et sans engrais chimiques nocifs pour la santé et pour l’environnement. Un atout qui est devenu inestimable.

Les vertus des agrumes

L’automne est là et déjà les souvenirs ensoleillés des vacances s’estompent. Pour certains, les premiers coups de fatigue se font sentir. Stress, manque de sommeil et d’énergie… heureusement, les agrumes sont là et nous aident à franchir le cap.
Oranges, pamplemousses, citrons et bientôt clémentines réapparaissent sur les étals et leur prix est en baisse. Cela tombe bien, leurs vertus correspondent parfaitement aux besoins de l’organisme avant les premiers frimas.

Le plein de vitamine C

Le hasard a joué un grand rôle dans la découverte des propriétés de la vitamine C. En effet, pendant des siècles, les marins au long cours souffraient régulièrement de scorbut sans que l’on puisse expliquer l’origine du mal. En observant oranges-vitamin-c-agrumeque la consommation d’oranges ou de citrons éradiquait ce mal, la marine britannique en systématisa l’octroi à bord de ses bâtiments, jusqu’à
ce que les scientifiques identifient le lien de cause à effet puis constatent qu’à la différence de nombreux mammifères, l’homme n’a pas la capacité de synthétiser lui-même cette vitamine.

Des vertus précieuses

La première vertu des agrumes est la présence de la précieuse vitamine C dans la pulpe, même si d’autres produits frais en recèlent également (le persil, le kiwi, la goyave…). Celle-ci déclenche en effet des réactions complexes, dont les propriétés dépassent de loin le seul effet énergétique généré par une meilleure assimilation du fer. Nécessaire à la synthèse du collagène (une protéine qui structure de nombreux tissus, dont les os) et de l’hémoglobine (nécessaire à l’oxygénation des tissus), la vitamine C est un précieux antioxydant qui agit efficacement contre le vieillissement des cellules. Voilà qui justifie une consommation régulière d’agrumes, si précieux… et si savoureux !

Les bienfaits de chaque argume

Voici quelques bienfaits de quelques agrumes qui vous permettrons de faire des économie au niveau de votre mutuelle santé !

Le citron : au-delà de ses apports en vitamine C, il est réputé faciliter la circulation du sang, ce qui contribue à diminuer la pression artérielle et à régénérer les cellules. Le citron améliore la digestion et favorise l’éclat de la peau. Il est recommandé de le consommer en dehors des repas.
Le pamplemousse: sa richesse en fibres favorise un bon transit intestinal. Outre ses vertus désaltérantes, ce coupe-faim bien connu est efficace lorsque l’on suit un régime, à condition de ne pas le noyer sous le sucre.
La clémentine : riche en vitamines et en oligoéléments, elle contribue à renforcer les vaisseaux sanguins. Peu acide, elle peut être consommée facilement, en particulier par les enfants. Elle contient également du magnésium et du fer.

Après les fêtes : place aux aliments sains et à la detox

Après les excès en tout genre, l’organisme a besoin de faire un break. Alors pendant quelques jours, priorité aux aliments sains et aux boissons detox.

Eliminer les toxines

Trop de sel, trop de protéines (saumon fumé, huitres, dinde…) autant de méfaits qui acidifient l’organisme et le chargent en toxines.

Jus d’orange ou de fenouil : pour leur effet alcalinisant. Boire un verre avant le déjeuner. Ou du jus de betterave, de carotte, de pomme.

Thé vert : diurétique, il fait dégonflechampagne-feter et fournit des antioxydants. En prendre trois tasses par jour en début de journée durant une semaine. Alternez avec des infusions de queues de cerise, de reine-des-prés ou de prêle.

Brocolis vapeur et mangue : riche en antioxydants, ils nettoient l’organisme. Consommez les pendant 3 jours et dopez leur efficacité avec du citron, du curcuma ou du gingembre.

Remettre le foie d’aplomb

Quand on cumule les aliments trop riche en graisses et l’alcool, c’est le foie qui trinque.

Artichaut : il facilite la digestion en stimulant la sécrétion de la bile et en favorisant les fonctions d’elimination… Pendant 3 jours : 1 artichaut au dîner ou 2 tasses de décoction (20g de feuilles pour 1 demi-litre d’eau). Ou du radis noir : 30 g entier ou passé à la centrifugeuse (ou 1 ampoule de jus).

Chardon-marie en infusion : il stimule la vésicule qui permet de digérer les graisses en libérant des sels biliaires. 3 tasses par jour pendant 9 jours maxi. Ou une décoction d’aubier de tilleul. Laissez bouillir 10 min et infuser 5min.

Graines de chia ou de lin : riches en oméga-3, anti-inflammatoires, elles limitent la gueule de bois. 1 cuillère à café dans la salade et les légumes. Ou alors on prend de la mâche, des épinards et des noix une fois par jour.

Booster le transit

Les repas déséquilibrés et les horaires irréguliers rendent les intestins paresseux.

Eau riche en magnésium (Hépar, Contrex) : boire 1 litre par jours.

Pruneaux : riches en fibres et en sorbitol, ils stimulent les intestins. 3 à 4 au petit déjeuner.

Laits fermentés au bifidus : ils sont parfaits pour rééquilibrer la flore intestinale. En consommer 1 à 2 par jour pendant 15 jours.

Tous les bienfaits du citron

bienfaits citronDes vertus pour le corps

Le citron est un fruit aux grandes vertus. C’est antiseptique, un antirhumatismal, un antibactérien, un antioxydant, une fébrifuge, un antiartériosclérose… Il favorise aussi la bonne circulation sanguine, il est diurétique, anticholestérol… voyons ça de plus près.

Le citron contre la fatigue !

Le citron donne de l’énergie, il est le fruit idéal pour les personnes fatiguées, malade, …
C’est un tonique cardiaque et vasculaire. Il réveille le système cérébral, ainsi que le système nerveux.
Il est aussi idéal contre le froid et facilitera nos efforts musculaires.
Pour celles qui ont des problèmes de circulation sanguine, voilà un excellent moyen naturel de fluidifier son sang !
Le citron est aussi très indiqué pour les troubles comme, les migraines, les problèmes intestinaux, les infections urinaires…

Le citron pour maigrir ?

L’acide citrique que contient le citron facile l’élimination des toxines et améliore notre fonctionnement rénal.
Le citron stimule la sécrétion de salive et de sucs gastriques. Absorbé au lever, il agit sur le foie dont il active la sécrétion de bile et qu’il prépare à digérer les aliments à venir. Il est aussi une aide précieuse pour l’estomac en raison de sa forte teneur en acide citrique qui, associé à d’autres substances acides, stimule la sécrétion de sucs stomacaux, dégradant les protéines du bol alimentaire. Quelques gouttes de citron sur vos viandes, œufs et légumes secs permettent ainsi d’en faciliter la digestion. Enfin, si le jus de citron améliore la digestion, il limite aussi les effets du dernier repas sur le taux de sucre sanguin, la glycémie. Or, la stabilité de ce taux est capitale pour perdre du poids.

Les bienfaits du citron sur la peau

Le citron combat les rides sur le visage et les taches sur les mains ! Il assouplit la peau et la tonifie. Pour les peaux trop sensibles, diluez le jus de citron dans de l’eau minérale. Imbibez un coton de votre mélange, et nettoyer votre visage. Puis finissez par votre crème.
Le citron possède une action adoucissante sur la peau. Vous avez les coudes, les genoux ou les talons rugueux ? Coupez un citron en deux, frottez doucement le citron sur les parties rugueuses pendant quelques minutes.
Pour la peau grasse, ou pour se débarrasser plus rapidement des comédons, pressez un citron sur une boule d’ouate que vous passez ensuite sur les endroits affectés. Astringent, le citron a également la propriété de resserrer les pores de la peau.

Le geste simple : accompagner vos plats avec du citron

Consommez le plus fréquemment possible du citron. Quelques gouttes sur un filet de poisson, ou bien sur de la viande, dans votre verre à table avec de l’eau, vos salades… !